Business Angels & Venture Capital

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4 min readJun 28, 2016

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Un fort potentiel de croissance…

Bien sûr ! Ce n’est pas la première fois que vous entendez parler de business angels ou de fonds de venture capital. Rien de sibyllin dans les termes BA et VC. Mais Zack tenait tout de même à revenir sur ces mots du jargon de l’entrepreneuriat numérique. En effet, ceux-ci renvoient à une réalité qui est en train d’évoluer en France aujourd’hui : le financement de l’innovation.

Les business angels sont des personnes physiques qui investissent leur patrimoine dans des jeunes sociétés à fort potentiel de croissance, généralement dans des startups. Ils investissent à titre personnel, souvent en phase de pré-amorçage ou d’amorçage, pour des montants allant jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’euros. Sans surprise, les grands hommes de ce domaine sont Xaviel Niel, Marc Simoncini, Pierre Kosciusko Morizet ou Jacques-Antoine Granjon. Fund Me et France Digitale ont récemment réalisé un classement des business angels les plus influents en France, influence déterminée en fonction des montants investis.

Sur le podium trônent Xavier Niel (230 investissements pour un montant cumulé de 35 millions d’euros), Fabrice Grinda (170 investissements pour 26 millions d’euros) et Marc Simoncini (23 investissements pour 12 millions). La contrepartie de cet investissement est généralement une prise de participation au capital de la startup, puisque c’est grâce à la revente de leurs titres que les business angels réaliseront un bénéfice. Il existe plusieurs profils de business angels mais ce sont souvent des cadres ou d’anciens entrepreneurs qui disposent d’un patrimoine suffisant et surtout d’un temps suffisant pour prodiguer des conseils et accompagner la jeune entreprise dans laquelle ils viennent d’investir.

Les VC (de “venture capital”) ou fonds de capital-risque investissent des montants plus élevés que les business angels. Ils prennent une part au capital des startups en échange de leur investissement. Mais comme les business angels, les fonds de capital risque apportent un réseau, un ensemble de conseils et un accompagnement.

Selon Jean-David Chamboredon, “1 milliard d’euros de capital-risque injecté chaque année dans un écosystème permet la création de 15 000 à 20 000 emplois directs (pérennes)”. Zack vous recommande vivement la lecture de cet article !

Source: les business angels des Grandes Ecoles

Un contexte favorable…

En dépit de certains freins à l’innovation qui persistent, l’écosystème entrepreneurial français tend à devenir de plus en plus favorable à l’essor du capital-risque. Les montants levés par les startups françaises ont considérablement augmenté, signe que l’économie de rente ne paralyse pas complètement les investissements. En effet, dans son baromètre du capital risque publié récemment, le cabinet d’audit Ernst & Young révélait que les montants levés par les startups françaises au cours de l’année 2015 avaient doublé par rapport à ceux de l’année 2014 pour atteindre près de 2 milliards d’euros (1 809 milliard exactement). En un semestre, les montants levés par les jeunes pousses françaises étaient donc presque aussi élevés que l’ensemble des fonds levés sur toute l’année 2014.

Du côté des business angels, les initiatives gouvernementales se multiplient pour favoriser leurs investissements. C’est le cas notamment du Compte Epargne- Investisseur (ou « Compte Entrepeneur »), annoncé par le Premier Ministre Manuel Valls il y a quelques semaines. Bien que les mesures exactes de ce dispositif n’aient pas encore été exposées, ce dernier doit permettre de diminuer la fiscalité sur les plus-values réalisées par les investisseurs au moment de la vente d’une entreprise, si ces plus –values sont réinvesties dans l’écosystème. Une mesure qui vise donc à distinguer les richesses créées des richesses transmises.

A cela viennent aussi s’ajouter les financements de la Banque Publique d’Investissement, qui prévoit d’investir 8 milliards d’ici à 2017.

Finalement, ces initiatives interviennent dans un contexte international de diminution des taux d’intérêts qui pousse les investisseurs à placer leur argent dans des projets plus risqués et donc plus rentables que les traditionnelles obligations publiques. Et les startups françaises, qui sont plus de 4000 à Paris, doivent faire partie de ces projets !

N.B. : HelloZack est en phase actuelle de seed. Vous êtes un business angel à la recherche d’une startup en croissance pour investir ? Contactez notre CEO Pierre-Emmanuel à pe@hellozack.fr.

Sources

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